Votre proche aime l’humour noir ? Il a peut-être Alzheimer !


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Votre proche aime l’humour noir ? Il a peut-être Alzheimer !
Votre proche aime l’humour noir ? Il a peut-être Alzheimer !

Avoir de l’humour noir pourrait être un signe précurseur de démence ! C’est en tout cas ce que prouve une récente étude sur le sujet.

Une étude publiée dans le Journal of Alzheimer’s disease

Si vous avez un parent ou un ami dont le sens de l’humour est particulièrement axé sur l’humour noir ou qui rit à tout moment de manière incongrue, vous pouvez vous inquiéter ! En effet, selon la dernière étude en date sur le sujet, il se pourrait qu’il montre des signes précoces de démence. Cette étude, très sérieuse, publiée par The University College London research dans le Journal of Alzheimer’s disease, rapporte les résultats de tests effectués en questionnant les proches de 48 patients atteints de démence. Une bonne partie d’entre eux a affirmé avoir ressenti un changement significatif au niveau du sens de l’humour de leur proche, déjà plusieurs années avant que la démence ne se déclare.

Rire à des moments incongrus : un autre signe de démence

L’étude rapporte également que les proches avaient noté que les patients avaient également tendance à rire à des moments plutôt inappropriés comme lorsqu’ils étaient en train de regarder des nouvelles de catastrophes à la télé ou qu’ils voyaient quelqu’un se faire mal. D’autre part, il est également apparu que ces patients n’aimaient particulièrement pas regarder des comédies satiriques. Cette altération du sens de l’humour est fréquemment retrouvée dans deux cas spécifiques de démence : la démence sémantique et la démence fronto temporal.

Les changements au niveau du sens de l’humour : plus fréquents dans le cas des malades Alzheimer.

C’est en tout cas ce que nous précisent les auteurs de cette étude. Face à cette découverte, les médecins interrogés sont unanimes : « Nous qui avions comme repère la perte de mémoire pour diagnostiquer des cas de démence, pouvons aujourd’hui la diagnostiquer à l’aide de facteurs différents. Cela nous permettra d’affiner notre diagnostic et de détecter la maladie de manière plus précoce. »

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