Dossier ostéoporose : les conseils d’un professionnel pour la prévenir, la traiter et la comprendre.


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Dossier ostéoporose : les conseils d’un professionnel pour la prévenir, la traiter et la comprendre.
Dossier ostéoporose : les conseils d’un professionnel pour la prévenir, la traiter et la comprendre.

Un spécialiste de l'ostéoporose répond aux questions de Retraite Plus. 

On estime que l’ostéoporose est à l’origine de près de 400 000 fractures chaque année en france. Elle est souvent responsable des chutes chez les personnes âgées et les conséquences peuvent être dramatiques. Afin de mieux cerner cette maladie, les facteurs de risque, les précautions à prendre et les remèdes éventuels, M. Luc LALLEMAND, docteur en évaluation de politique de santé publique du CNAM (Conservatoire National des Arts & Métiers) et auteur du livre “Ostéoporose & Ostéopénie : quand s'inquiéter et comment réagir”, nous éclaire sur le sujet.

 

Retraite Plus : Bonjour M. Lallemand et merci pour cette interview. Pouvez-vous nous rappeler ce qu’est l’ostéoporose ?

Luc Lallemand : L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) est l'organisme de référence au plan mondial en matière de santé depuis plus de 70 ans. 

Au vu de l'épidémie jaillissante, l'OMS a défini l'ostéoporose de la manière suivante :

« L’ostéoporose est une maladie généralisée du squelette, caractérisée par une densité osseuse basse et des altérations de la microarchitecture osseuse, responsable d’une fragilité osseuse exagérée et donc d’un risque élevé de fracture. »

“L'ostéoporose peut concerner tous les os du squelette et elle augmente les risques de fractures de manière exponentielle. “


Tout cela signifie que l'ostéoporose se caractérise par la ruine de la structure minérale (calcium et phosphore pour la plus grande partie) et une désorganisation de la structure biologique (fibres de protéines, notamment) de l'os.

L'os est un organe vivant : ces deux structures étroitement imbriquées, en renouvellement constant, donnent à nos os leur résistance à la charge et aux chocs.

L'évolution de la maladie ostéoporotique est très lente. La maladie ronge notre squelette sur des dizaines d'années de manière totalement discrète et indolore. En fait, elle commence par une phase peu sévère dénommée « ostéopénie », un mot qui signifie « pauvreté en os ». Elle évolue ensuite vers l'ostéoporose qui peut se traduire en porosité de l'os.

L'ostéoporose peut concerner tous les os du squelette et elle augmente les risques de fractures de manière exponentielle (4, 6 et même plus de 10 fois suivant le stade de la maladie).

C'est une maladie de dégénérescence et, comme les autres maladies de ce type, elle peut être arrêtée, le plus souvent. Elle peut même être renversée pendant de nombreuses années grâce à des comportements favorables (en l'absence de facteurs de prédisposition lourde). Il est toutefois indispensable de s'y prendre à temps.

Malgré toutes ces évidences, certains auteurs présentent encore l'ostéoporose comme une manifestation normale du vieillissement osseux, comme une conséquence presque inéluctable de l'avancée en âge.

D'autres laissent entendre aussi qu'il existe des solutions qui permettent d'arrêter la maladie par de simples remèdes de grands-mères…

“Plus de 3,5 millions de personnes sont atteintes en France et près de 3 millions sont des femmes.”



Retraite Plus : L’ostéoporose touche-t-elle de nombreuses personnes âgées ?

Luc Lallemand : Malheureusement, l’ostéoporose touche en priorité les femmes, plus particulièrement à partir de la ménopause...

Les hommes sont également touchés, mais plus tard : 10 à 15 ans après, environ.

Plus de 3,5 millions de personnes sont atteintes en France et près de 3 millions sont des femmes !

La prévalence de l'ostéoporose (c'est-à-dire la proportion de la population touchée) explose avec l'âge. Chez les femmes, elle passe de 15% à 55 ans, à 40% vers 65 ans et 70% après 80 ans, selon les chiffres de l'OMS et de l'Inserm.

Cette maladie a encore d'autres côtés tragiques : il existe aussi des formes plus rares d'ostéoporose familiale qui peuvent toucher des personnes plus jeunes, dès la trentaine, voire avant, en raison d'un problème de métabolisme héréditaire.

Enfin, certaines formes d'ostéoporose ou de maladies apparentées apparaissent au moment de la grossesse chez une petite proportion de femmes.

Ces différentes maladies ne sont pas sans rapport avec le rachitisme, cette terrible maladie qui déformait les membres des jeunes enfants, autrefois dans nos pays peu ensoleillés.

“Vous pouvez parfois remarquer dans la rue des personnes qui marchent très voûtées, repliées sur elles-mêmes, accrochées à leur canne : ce sont le plus souvent des personnes atteintes d'une grave ostéoporose de la colonne vertébrale.”

Retraite Plus : Comment  détecter l’ostéoporose ?

Luc Lallemand : C'est vraiment une grande difficulté : l’ostéoporose s'installe très progressivement, sans bruit, sans que le ou la malade ne se doute de quoi que ce soit.

Vous pouvez parfois remarquer dans la rue des personnes qui marchent très voûtées, repliées sur elles-mêmes, accrochées à leur canne : ce sont le plus souvent des personnes atteintes d'une grave ostéoporose de la colonne vertébrale. Elles ont subi des effondrements vertébraux qui leur donnent cette posture caractéristique et dramatique, le plus souvent très douloureuse.

En fait, l'ostéoporose est souvent repérée au moment d'une fracture de fragilité, si le médecin a la présence d'esprit de faire des examens spécifiques, ce qui est encore trop peu fréquent.

Il est pourtant possible de la détecter par ostéodensitométrie (DMO). C'est un examen rapide et simple que l'on peut passer dans un centre d'imagerie médicale.Mais si on la repère par un tel examen, c'est que la maladie a déjà commencé à faire son travail de sape depuis des années. Bref, c'est loin d'être la bonne solution.

Il vaut mieux tenter de la repérer beaucoup plus tôt, aux environs de la cinquantaine, et même avant. Il s'agit alors de dénombrer ses propres facteurs de risque, en liaison avec son médecin, ou même seul grâce à un questionnaire adapté.

Et pour vraiment mettre toutes les chances de son côté, chacun a un intérêt primordial  à adopter quelques comportements protecteurs très simples. Le plus tôt possible, d'ailleurs.

“La situation peut s’aggraver à cause de nombreux comportements néfastes et trop courants : consommation d'alcool ou de tabac, faible activité physique, déficit en calcium alimentaire, en vitamine D, en protéines, alimentation inadaptée…”



Retraite Plus : Existe-t-il des prédispositions à l’ostéoporose ?

Luc Lallemand : Absolument. Il existe différentes prédispositions.

Nous avons déjà abordé l'aspect héréditaire de formes graves dans certaines familles. Mais cela concerne aussi les formes moins graves : les personnes qui ont des ancêtres ou des proches ayant souffert d'ostéoporose ont elles-mêmes des risques élevés. Si votre mère, votre tante, votre sœur ou votre grand-mère avaient des os fragiles, vous risquez le même sort. Vous le risquez d'autant plus que vous allez atteindre un âge supérieur à cette personne...

À côté de cela, un certain nombre de maladies ou d'affections multiplient les risques d'ostéoporose : la polyarthrite rhumatoïde, les problèmes de thyroïde, les maladies inflammatoires intestinales, une ménopause précoce ou une interruption longue des règles, une grande maigreur, un historique d'anorexie...

Plusieurs familles de médicaments peuvent avoir un impact grave sur la santé osseuse, et notamment, la plus connue, les corticoïdes sur longue période.

En outre, la situation peut s’aggraver à cause de nombreux comportements néfastes et trop courants : consommation d'alcool ou de tabac, faible activité physique, déficit en calcium alimentaire, en vitamine D, en protéines, alimentation inadaptée...

Tout cela est pourtant parfaitement évitable et repoussable pour des années de santé osseuse supplémentaire par la prévention active !

Retraite Plus :  Quelles sont les conséquences de cette affection ?

Luc Lallemand : Plus de 375.000 fractures par an chez les plus de 50 ans, souvent pour des petits chocs. Parfois même spontanément, sans choc dans les cas les plus graves.

Ces 375.000 fractures concernent en premier lieu le col du fémur, les vertèbres, le poignet… Elles entraînent des mois de souffrances, d'hospitalisation, de soins, de dépression, de rééducation, de frais importants... aussi bien pour le malade que pour son entourage. Une fracture grave peut entraîner une infirmité définitive. Particulièrement en cas de fracture de vertèbres. La médecine ne sait pas correctement les soigner, ni même les consolider.

Et le choc psychologique et physiologique peut être tellement important que de nombreuses grosses fractures entraînent des décès dans les jours ou les semaines qui suivent.

C'est d'ailleurs ce qui est arrivé à ma grand-mère, il y a quelques années... Cette vieille dame est passée de vie à trépas en quelques jours, suite à une chute de son lit et à la fracture du col du fémur qui en est résultée...

“Les risques de fractures peuvent s'effondrer de manière drastique! Pour peu que l'on s'y prenne intelligemment et à temps…”

 

Retraite Plus : Dans quelle mesure peut-on prévenir l’ostéoporose et que préconisez-vous?

Luc Lallemand : C'est une excellente question. C'est « LA » question que je me pose et qu'il convient de se poser comme, d'ailleurs, pour toutes les maladies de dégénérescence.

Il apparaît en creux, dans nos échanges précédents, que la prévention est tout à fait possible et efficace pour l'immense majorité de la population.

Les meilleurs spécialistes indiquent que l'os peut être stimulé et renforcé jusqu'à plus de 90 ans chez l'être humain. Nous avons donc des possibilités insoupçonnées de nous faire de vieux os solides.

Il s'agit d'adopter des comportements protecteurs qui sont parfois en décalage avec les comportements hérités de nos ancêtres. C'est d'ailleurs normal : ils n'avaient pas acquis les connaissances permettant de vivre au-delà de 60-70 ans, puisque leur espérance de vie était beaucoup plus courte (environ 65 ans, il y a seulement une soixantaine d'années).

La prévention repose sur 5 piliers :

-      la stimulation osseuse par des exercices physiques adaptés,

-      l'entretien du sens de l'équilibre, qui a tendance à se dégrader si l'on ne fait rien,

-      l'apport des nutriments indispensables à nos os, ceux qui sont presque toujours en déficit (vitamine D, calcium, protéines, magnésium),

-      une métabolisation efficace (digestion) pour que les nutriments ingérés soient correctement assimilés par le corps,

-      une diminution de l'inflammation chronique afin de permettre à nos cellules osseuses de mieux fonctionner et d'être en mesure de reconstruire nos os...

Tout cela nécessite de faire un point précis pour analyser nos manques et nos besoins et de définir un plan d'action personnalisé.

Cela vaut vraiment la peine, car les spécialistes ont pu observer des reminéralisations incroyables grâce à des programmes bien conçus : il est ainsi possible de repasser du stade ostéoporose débutante à ostéopénie, ou d'ostéopénie à os normal.

Ce faisant, les risques de fractures peuvent s'effondrer de manière drastique !

Pour peu que l'on s'y prenne intelligemment et à temps...

Retraite Plus : Peut-on soigner l’ostéoporose ?

Luc Lallemand : Tout dépend ce que l'on entend par soigner...

Si les dégâts sont limités, il est possible d'arrêter voire d'inverser l'évolution défavorable en mettant en place un plan d'action vigoureux de prévention.

Si les dégâts sont trop importants, que la structure osseuse est profondément affectée, que des fractures ont déjà eu lieu (en particulier sur la colonne vertébrale), les possibilités sont beaucoup plus limitées. Il est possible néanmoins de diminuer les risques de fractures par des traitements médicamenteux, par de la musculation et par une rééducation de l'équilibre. Mais il ne sera jamais possible de récupérer un squelette en bon état, du moins, pas avec les moyens actuels de la médecine, qui restent limités malheureusement, pour cette grave maladie.

Il existe différentes familles de traitements médicamenteux qui ont des actions différenciées, soit en insérant des molécules très solides dans la trame osseuse, soit en stimulant la production osseuse pendant toute la durée du traitement. Cependant, on a constaté de nombreux effets indésirables et secondaires pour la plupart d’entre eux et parfois, même, une recrudescence des risques de fractures à la fin du traitement.

La panacée contre l'ostéoporose reste encore à découvrir... et l’on entend régulièrement des annonces indiquant que le médicament révolutionnaire est pour (après) demain.

Il existe aussi toute une panoplie de suppléments ou de régimes alimentaires dont les promoteurs clament les bienfaits, voire les miracles... Les professionnels de santé se montrent rarement convaincus, faute de preuves établies de manière scientifique. Certains de ces suppléments sont issus de l'herboristerie traditionnelle (prêle des champs, par exemple), d'autres de pratiques anciennes (huile de foie de morue, par exemple, qui entraîne des risques importants, y compris pour le squelette).

Pour une personne âgée, les soins et l’accompagnement qui peuvent exister dans une maison de retraite peuvent être très favorables à une bonne qualité de vie, y compris pour des personnes ayant des os mal vieillissants. En effet, de nombreuses institutions accompagnent leurs résidents en veillant à une alimentation équilibrée, en leur donnant les compléments dont ils peuvent avoir besoin individuellement, leur proposent des animations physiques et sportives qui leur permettent d’améliorer leur équilibre, d’entretenir leur musculature et leur squelette. Une vie sociale accessible est disponible, ce qui contribue à une amélioration du moral des personnes isolées. Enfin, une attention particulière est donnée aux aménagements afin que la sécurité des résidents soit assurée. Il est important de bien s’informer avant de choisir afin de trouver une institution qui vous apportera les services dont vous avez besoin en fonction de votre santé, de votre forme et de votre budget.

“Un déficit de sommeil augmente le niveau d'inflammation chronique de notre corps. “

Retraite Plus : Existe-t-il un lien entre le sommeil ou tout autre aspect de notre mode de vie et l’ostéoporose ?

Luc Lallemand : Oui. Vous avez raison. Le rôle du sommeil dans notre santé osseuse et notre santé générale est majeur. Il est démontré que les personnes avec un sommeil durablement perturbé ont une espérance de vie plus courte.

En effet, un déficit de sommeil augmente le niveau d'inflammation chronique de notre corps. Et nous savons que l'inflammation chronique détraque le fonctionnement de la plupart des cellules dans notre corps, y compris nos cellules osseuses.

De multiples facteurs peuvent avoir une influence sur l'inflammation chronique, à commencer par les agressions extérieures (bactéries, virus, champignons, poussières, fumées...), les maladies mal soignées, une alimentation défavorable, la sédentarité, la tension psychologique…

“Les protéines, quelle que soit leur provenance, sont indispensables à la santé osseuse et à la santé musculaire, particulièrement quand nous prenons de l'âge.”

Au passage, il existe une confusion grave entre inflammation et équilibre acido-basique interne du corps. Une ancienne légende, qui date des années 1960, postule que l'acidité interne de notre corps dépendrait de manière primordiale de notre alimentation. Des expériences rigoureuses ont montré que c'était parfaitement faux sauf pour les personnes dont les reins sont totalement délabrés. Cette légende n'aurait pas grande importance si les tenants de l'équilibre acido-basique ne militaient pas pour une diminution de la consommation de protéines. Or, les protéines, quelle que soit leur provenance, sont indispensables à la santé osseuse et à la santé musculaire, particulièrement quand nous prenons de l'âge.

“Des expériences menées sur des souris ont démontré des résultats spectaculaires de rajeunissement très important.”



Retraite Plus : A-t-on progressé dans les domaines de nos connaissances de l’ostéoporose, de sa prise en charge et de sa prévention ?

Luc Lallemand : Oui, bien-sûr. De très nombreux laboratoires et hôpitaux travaillent sur cette maladie, et de grands espoirs existent de mieux la soigner, mieux la prévenir...

J'ai déjà cité précédemment quelques avancées récentes des connaissances, mais il y en a bien d'autres.

Ainsi par exemple, des études cliniques sont actuellement menées avec des molécules de la famille des sénolytiques (la fisétine, en particulier, que l'on trouve dans les fraises naturelles, par exemple). Ces sénolytiques sont capables de détruire les vieilles cellules de notre corps qui perturbent le fonctionnement des cellules plus jeunes de nos tissus et de nos os. Bref, ces molécules viennent au secours de notre système immunitaire pour faire son travail, qu'il n'arrive plus à réaliser correctement quand nous prenons de l'âge. Des expériences menées sur des souris ont démontré des résultats spectaculaires de rajeunissement très important.

On a pu montrer récemment que les cellules-souches pouvaient rendre une nouvelle jeunesse à de vieux os déminéralisés.

Ce sont des perspectives très intéressantes. Les applications vont arriver dans les prochaines années.

En matière de prise en charge médicale, la recherche progresse dans la façon d'utiliser les médicaments existants et de les accompagner de recommandations hygiéno-diététiques toujours plus affinées. De nouvelles recommandations viennent d'ailleurs d'être publiées par la Fondation Internationale contre l'Ostéoporose. Certes, les experts préconisent toujours des médicaments dans les cas les plus graves, mais le “tout médicament” s'éloigne pour mieux tenir compte du risque réel et personnel du patient.

En matière de prévention, des études lourdes visant à tester l'intérêt de doses élevées en vitamine D sont en cours d'achèvement. Elles valident les recommandations actuelles et infirment l'intérêt d'aller au-delà des plafonds fixés jusqu'à présent. Cela confirme une fois de plus que pour tout nutriment indispensable, il existe des doses qui favorisent la santé, et des doses (déficit ou excès) qui mettent la santé en danger... L'optimum collectif est difficile à définir et ne peut être connu que par le suivi de populations importantes. Cela ne veut pas dire que l'optimum individuel soit strictement identique à l'optimum collectif. Mais déterminer cet optimum individuel peut être extrêmement difficile dans des domaines où les effets de court terme peuvent être en contradiction avec les effets de long terme. Attention donc aux vendeurs de miracles !

Dernier point à signaler : l'équilibre. La question de l'entretien de l'équilibre du patient pour lui éviter les chutes est de plus en plus d'actualité, particulièrement avec les précautions qui sont prises en matière de médicaments. La vitamine D permet d'ailleurs d'améliorer l'équilibre de différentes façons, notamment en luttant contre l'affaiblissement musculaire, mais également en améliorant le sens de l'équilibre.

“C'est vraiment un guide pratique de reminéralisation osseuse naturelle par la prévention active en 7 étapes.”

 

Retraite plus : A qui s’adresse votre livre et qu’apporte-t-il aux lecteurs ?

Luc Lallemand : En premier lieu, ce livre rassemble de manière organisée les connaissances sur les principaux déterminants de notre santé osseuse.

Il permet de faire très simplement le bilan personnel des comportements que nous pouvons améliorer et de mettre au point un plan d'action particulier en fonction de nos préférences individuelles : dans tous les domaines (nutrition, digestion, exercice physique, notamment), il est possible de choisir des comportements favorables qui nous plaisent.

Il s’agit d’un guide pratique de reminéralisation osseuse naturelle par la prévention active en 7 étapes.

Il nous permet d'être maître de notre destin osseux, pour faire de vieux os solides. Il nous donne les moyens d'avoir des échanges constructifs avec nos professionnels de santé, à commencer par notre médecin. Celui-ci n'a, malheureusement, que trop rarement le temps de nous expliquer tout ce qui se trouve dans ce livre, compte tenu de la brièveté habituelle des consultations. Or ces connaissances nous sont essentielles pour comprendre et agir de façon informée et intelligente.

À l'inverse des traités savants généralistes, ce livre nous permet de savoir quand il faut agir et comment nous pouvons agir pour notre santé osseuse.

Dans ce livre, c'est notre squelette lui-même qui s'adresse à notre intelligence pour nous faire redécouvrir toutes les explications dont nous avons besoin et nous aider à construire notre propre plan d'action personnalisé.

Parfois, les conseils que l'on peut lire, un peu au hasard, sont contre-productifs : ils permettent d'améliorer un aspect de notre santé, en dégradant tous les autres.

Avec mon livre, en prenant soin de nos os, nous prenons également soin de notre santé générale, car tous les conseils donnés ont été sélectionnés pour converger vers les conditions d'une bonne santé durable.

Je suis ravi qu'il ait déjà rendu tant de services à tant de personnes, puisqu'il est déjà en tête des ventes dans sa catégorie sur une grande librairie en ligne.

Retrouvez tous les conseils et articles de Luc Lallemand sur son blog dédié à la prévention de l’ostéoporose https://homnes.com/

Rédaction : Rachel Gaillard
7 décembre 2019

Ostéoporose, Polyarthrite et Syndromes de malabsorption - Conseils Retraite Plus

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